A la recherche d’un moyen pour automatiser vos processus, vous trouvez enfin la solution ! Des paillettes plein les yeux, vous découvrez le RPA et ses bienfaits.
Chez Rhapsodies Conseil, nous aimerions vous proposer une vision raisonnée du RPA.
Pour cela, nous vous proposons d’explorer les points suivants :
Quels sont les attraits du RPA ?
Qu’est-ce que le RPA ? Comment a-t-il évolué ?
Quand l’utiliser ?
Comment sécuriser le lancement d’une initiative RPA ?
Quelles sont les étapes indispensables du cadrage d’un cas d’usage ?
Quelles sont les perspectives futures ?
Les attraits du RPA
Le RPA (Robotic Process Automation) paraît attrayant par rapport à d’autres solutions d’automatisation.
Low code / no code : les solutions proposent souvent des facilités de création de scripts low code ou no code. Celles-ci sont adaptées à des utilisateurs dont le métier n’est pas le développement,
Faibles coûts : les coûts de mise en place sont moins élevés qu’un projet de refonte d’une application,
Rapidité de mise en œuvre : le délai de mise en œuvre, de l’ordre de quelques mois, est plus rapide que pour la plupart des projets.
Sur le papier, ça a l’air parfait pour vous !
Désolée de vous décevoir mais le RPA n’est pas une solution miracle.
Commençons par le début : qu’est-ce que le RPA ?
Revenons aux basiques : le RPA c’est quoi ?
Le RPA est un logiciel d’automatisation des processus métiers (ou IT d’ailleurs). Les scripts reproduisent l’interaction d’un humain avec les IHM des applications.
Le RPA est utilisé sur des processus stables basés sur des données structurées. Et dont le volume est important.
L’idée était de débarrasser les utilisateurs des tâches répétitives et à faible valeur ajoutée. Fini les tâches où nous reproduisons toujours les mêmes clics jusqu’à en devenir fou. Et dont la répétition favorise le risque d’erreur à la longue.
Voici quelques exemples de cas d’usage sur lesquels le RPA peut être utilisé :
vérifier des documents avant de les envoyer à un client,
activer le prélèvement automatique une fois le mandat signé,
mettre à jour des données client…
Le RPA peut être utilisé sur tous types de processus et dans tous les secteurs d’activité.
Vous vous demandez sûrement pourquoi il n’a pas envahi le marché tout de suite ? À cause de ses modalités d’intégration.
Vers davantage de modalités d’intégration
La première limite du RPA était évidemment la fréquence d’évolution du processus métier et des IHM. Par exemple, le bouton “valider” change de place et votre robot est bon pour la casse.
C’est le cas avec les applications maison qui évoluent fréquemment pour répondre à la demande des métiers. Ou les applications SaaS dont la roadmap éditeur n’est pas maîtrisée.
Le RPA a donc évolué pour dépasser cette limite. Les éditeurs se sont mis à proposer de nouvelles capacités d’intégration.
Deux nouvelles capacités ont vu le jour :
intégration grâce des API,
mise à disposition de connecteurs par les éditeurs.
Ces capacités d’intégration sont bien entendu complémentaires avec l’intégration par les IHM. Elles peuvent être utilisées par le même robot.
Cela permet d’étendre le périmètre d’intervention du RPA à de nouveaux processus. Il n’est plus limité à des processus manuels basés sur des applications dont les IHM évoluent peu.
Maintenant que cette limite originelle est dépassée, qu’est-ce qui freine pour l’adopter ? Il reste nécessaire de bien choisir les cas d’usage sur lesquels appliquer du RPA.
Dans quels cas l’utilisation du RPA est-elle pertinente ?
Le RPA est particulièrement pertinent pour :
– des applications qui sont arrivées à maturité, évoluent peu et dont l’intégration avec le Système d’Information ne pourra pas prendre en charge les automatisations souhaitées,
– des petites migrations de données entre deux applications par exemple.
Vos premiers cas d’usage sélectionnés et priorisés, vous trépignez d’impatience !
Pas si vite, nous vous invitons d’abord à prêter attention aux points suivants.
Comment sécuriser le lancement d’une initiative RPA ?
Nous avons relevé trois points d’attention majeurs à considérer :
Réduction des coûts en passant à l’échelle : les coûts du RPA se réduisent lors du passage à l’échelle. C’est-à-dire quand plein de petits robots travaillent de concert au service de votre entreprise. Certes, les premiers cas d’usage sont faciles à trouver. Mais le potentiel n’est pas illimité. En particulier le nombre de cas d’usage avec un fort ROI.
Scalabilité en cas d’évolution de la volumétrie : il faut prendre en compte les évolutions de la volumétrie. Cela permet de dimensionner correctement les robots. La scalabilité verticale est clé dans le cas de processus saisonniers. Sinon, il faudra ajouter d’autres robots pour le même processus. Et cela a un impact non négligeable sur le ROI.
Confidentialité des données : quel niveau de confidentialité en fonction des données manipulées ? Cela conditionne le choix d’hébergement du RPA. En effet, de nombreux éditeurs proposent désormais des solutions Cloud.
Ces points d’attention considérés, foncez sur votre premier cas d’usage ! Nous avons encore quelques conseils dans notre manche, rassurez-vous.
Les étapes indispensables lors du cadrage d’un cas d’usage
De notre point de vue d’architecte (et expert en transformation digitale), plusieurs sujets sont à étudier :
Décrire le processus : pour mettre en place du RPA, le processus doit être décrit finement. Cette description est appelée “pas à pas”. Celle-ci peut être obtenue en documentant le processus. Ou avec l’aide d’un outil de task mining, aussi appelé process discovery. C’est-à-dire l’enregistrement des tâches d’un utilisateur sur son poste de travail. Le task mining est basé sur de l’OCR (Optical Character Recognition), du traitement du langage naturel et du machine learning.
Optimiser le processus : un projet d’automatisation est une opportunité de revoir en profondeur le processus. L’étape dont l’automatisation coûte le moins est celle qu’on supprime.
Ecosystème applicatif : l’identification de l’environnement applicatif du RPA est également crucial. Avec quelles applications doit-il s’interfacer ? Comment peut-il s’interfacer avec chacune d’entre elles ?
Comparer différents scénarios : il faut comparer le RPA à d’autres solutions d’automatisation. Par exemple les plateformes d’intégration industrielles déjà présentes dans votre entreprise. Parfois une bonne vieille API fait très correctement le travail. Elle peut coûter moins cher qu’une démarche RPA. Surtout s’il y a une brique d’API management dans l’entreprise. Et que les équipes sont habituées à manipuler des API. Le RPA, malgré la possibilité d’appeler des API, ne remplace pas une plateforme d’intégration industrielle.
Définir les responsabilités pour le RUN : l’équipe gérant le RUN des robots est souvent celle qui les a mis en place. Il est crucial qu’elle soit au courant quand les applications impliquées évoluent. Et qu’elle puisse faire évoluer les robots en fonction. Sinon, les robots ne fonctionnent plus et elle ne sait pas pourquoi. Elle doit donc être en lien avec les autres équipes au quotidien.
Voilà, vous savez tout ! Le RPA est une solution d’automatisation frugale des processus. Vous l’avez compris, c’est une solution et non une fin en soi.
Cette solution est adaptée si l’entreprise ne dispose pas de plateformes d’intermédiation industrielles. Et qu’il n’y a pas d’autres possibilités d’automatisation au vu des applications concernées. Comme nous l’avons vu, les cas d’usage doivent être rigoureusement sélectionnés et priorisés.
Avant de filer, nous avons un dernier sujet à explorer. L’IA qui révolutionne le marché de l’IT, ne peut-elle pas aider le RPA ? Si, bien sûr, et nous allons voir comment.
Quelles perspectives pour le futur ?
Le RPA bénéficie des apports de l’IA. Il peut interagir avec d’autres technologies, par exemple :
Intelligent Document Processing,
Task mining,
Traitement du langage naturel,
Vision par ordinateur.
On parle dans ce cas d’hyper automatisation. La promesse est la suivante : automatiser des processus moins structurés que ceux concernés par le RPA “classique”.
Cet ensemble de solutions propose des fonctionnalités intéressantes. Cela va permettre d’étendre le périmètre d’intervention du RPA.
D’après le Gartner, d’ici 2025, 90% des éditeurs de RPA proposeront de l’automatisation assistée par de l’IA générative.
En revanche, la mise en place d’une plateforme d’hyper automatisation va clairement au-delà d’un projet classique de RPA. A la fois en termes de coûts et de compétences.
Vous commencez à nous connaître, nous vous conseillons d’en faire une utilisation… Raisonnée.
L’inclusion est un concept fondamental dans la société contemporaine, particulièrement dans le domaine social et professionnel. C’est une philosophie qui vise à garantir que tous les individus, quelles que soient leurs origines, leurs capacités, leurs identités ou leurs croyances, se sentent respectés, valorisés et intégrés au sein d’un groupe, d’une organisation ou d’une communauté.
Au cœur de l’inclusion se trouve la reconnaissance de la diversité humaine sous toutes ses formes. Cela englobe non seulement la diversité visible, telle que l’origine ethnique, le genre, l’âge ou le handicap, mais aussi la diversité invisible, comme les expériences de vie, les compétences, les perspectives et les opinions.
L’inclusion va au-delà de simplement tolérer la différence. Elle implique de créer des environnements où chacun peut pleinement participer, contribuer et s’épanouir. Cela nécessite souvent des ajustements dans les politiques, les pratiques et les attitudes pour éliminer les barrières qui peuvent exclure certains individus.
Dans un contexte professionnel, par exemple, promouvoir l’inclusion peut signifier mettre en place des politiques de recrutement qui encouragent la diversité, offrir des formations sur la sensibilisation à la diversité et à l’inclusion, et créer un climat de travail où chacun se sent libre de s’exprimer sans crainte de discrimination ou de jugement.
Enfin, l’inclusion est également cruciale dans la sphère sociale, où elle favorise la création de communautés dynamiques et résiliantes, où chacun peut trouver un sentiment d’appartenance et de soutien.
Et chez Rhapsodies Conseil ?
Chez Rhapsodies Conseil, l’inclusion est un pilier fondamental de notre culture et de notre mission. Nous croyons fermement que l’égalité des chances et le respect de la diversité sont essentiels pour créer un environnement de travail dynamique et innovant. En particulier sur les thèmes de l’égalité femme/homme, des droits de diversité sexuelle et de genre ainsi que de l’inclusion des personnes en situation de handicap (visible ou non).
Chez Rhapsodies Conseil, les femmes représentent 35% de l’effectif total contre 30% en moyenne dans le secteur du numérique. Nous nous engageons à promouvoir une culture où chaque individu, quel que soit son genre, a les mêmes opportunités de progression et de développement. Cet engagement se traduit par des politiques de recrutement et de promotion équitables (+33% de la population managériale sont des femmes) ainsi que par des initiatives de formation (Leadership au féminin) et de sensibilisation (une rubrique dédiée dans notre newsletter, semaine de la QVT…) pour lutter contre les stéréotypes de genre et les discriminations. Il est aussi important de noter que Rhapsodies Conseil fait partie des Best Workplace for Women, ce qui témoigne de notre engagement en matière d’égalité professionnelle.
L’inclusion des personnes en situation de handicap est une autre dimension essentielle de notre engagement. Nous croyons en l’importance de créer un environnement accessible et adapté à tous. En outre, nous encourageons activement l’embauche de personnes en situation de handicap (nous sommes à 50% de notre objectif légal) et veillons à leur offrir les mêmes opportunités de carrière et de développement professionnel que leurs collègues. De plus, nous travaillons avec un ESAT (établissement qui permet aux personnes en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle tout en bénéficiant d’un soutien médico-social et éducatif dans un milieu protégé) qui nous livre les paniers de fruits.
Le respect et la reconnaissance des droits des personnes LGBTQIA+ sont également au cœur de notre démarche d’inclusion. Nous sommes convaincus que chaque personne doit pouvoir être elle-même au travail sans craindre la discrimination ou l’exclusion. Pour cela, Rhapsodies Conseil met en place des mesures visant à garantir un environnement inclusif et respectueux avec la semaine de la Qualité de Vie au Travail ou la fresque de la diversité. En valorisant la diversité dans sa globalité, nous enrichissons notre culture d’entreprise et favorisons une plus grande créativité et innovation.
Soucieux du bien-être et de l’appartenance de nos collaborateurs, nous prenons le pouls de nos équipes tous les mois pour nous améliorer en continu. Cela fait plus d’un an que nous avons intégré à notre questionnaire mensuel une partie dédiée à l’inclusion. Recueillir le feedback de nos équipes est essentiel pour nous permettre de continuer à améliorer notre environnement de travail et à créer une culture où chacun se sent à sa place.
En résumé, l’inclusion est un principe essentiel qui promeut le respect, la diversité et l’égalité des chances. En embrassant l’inclusion dans tous les aspects de la vie, nous construisons des sociétés plus justes, plus harmonieuses et plus prospères pour tous. En embrassant la diversité sous toutes ses formes, nous construisons une entreprise plus forte, plus créative et plus résiliente. Nous sommes convaincus que c’est en valorisant chaque individu, en respectant leurs différences et en garantissant l’égalité des chances et une safeplace pour toutes et tous que nous pourrons véritablement exceller et innover dans notre domaine. L’inclusion est donc non seulement une valeur essentielle, mais aussi une stratégie gagnante pour l’avenir de Rhapsodies Conseil.
Au-delà du SI de Gestion : tour d’horizon des composants d’une plateforme SI Industrielle !
Au-delà du SI de Gestion : tour d’horizon des composants d’une plateforme SI Industrielle !
L’émergence des systèmes SCADA (Supervisory Control and Data Acquisition) dans les années 1980 et l’avènement de l’internet des objets (capteurs et dispositifs connectés) ont été un tournant majeur dans la tendance technologique de l’informatique industrielle. Force est de constater qu’aujourd’hui, l’informatique industrielle représente un vecteur incontournable pour transformer et moderniser l’exploitation et la maintenance des systèmes industriels.
Pour autant, de nombreuses entreprises se heurtent à des défis majeurs liés à la fragmentation de leur systèmes d’information industriels, la plupart pour des raisons historiques.
Dans ce contexte de fragmentation, un impact majeur est la difficulté à obtenir une vue d’ensemble cohérente des opérations industrielles ; ce qui entraîne une duplication des efforts d’exploitation et de maintenance.
Partant de ce constat, il devient dès lors intéressant de proposer une perspective visant à soutenir et à faciliter la vision d’ensemble à travers la mise en place d’une plateforme unifiée : la plateforme SI industrielle
Dans cet article, nous vous proposons de présenter les enjeux ainsi que les composants fondamentaux qui soutiennent une plateforme SI industrielle.
Proposition de définition
Une plateforme SI industrielle est un ensemble intégré de capacités technologiques et de moyens matériels fournissant un écosystème pour l’exploitation et la maintenance des systèmes industriels (usine, installations de fabrication, lignes de production, etc.).
Quels sont les enjeux pour une entreprise de mettre en place une plateforme si industrielle ?
l’entreprise car elle nécessite des changements à plusieurs niveaux :
Au niveau organisationnel et humain : la déclinaison de nouveaux processus organisationnels et leur adoption est un enjeu majeur pour la mise en place de la plateforme. Celà peut inclure en outre l’adhésion et la formation des opérateurs aux capacités technologiques ainsi que les bonnes pratiques de pilotage
Au niveau données et sécurité : il s’agit de l’un des enjeux majeurs pour la mise en place d’une telle plateforme. Garantir la protection des données sensibles implique la mise en œuvre de mesures de sécurité robustes
Au niveau intégration des systèmes existants: l’une des principales difficultés réside dans l’intégration des systèmes informatiques déjà en place et l’interopérabilité avec les systèmes existants
Quels avantages tire-t-on de la mise en place d’une plateforme si industrielle ?
Une entreprise dotée d’une plateforme SI industrielle pour le pilotage de ses opérations industrielles peut tirer profit des avantages suivant :
La réduction des coûts, en optimisant l’utilisation des ressources et la planification de la production industrielle
L’optimisation des processus opérationnels avec l’automatisation des tâches répétitives et l’augmentation de l’efficacité globale au niveau de la production
La vision en temps réel de l’activité de production à travers les capacités de supervision des systèmes industriels
Les composants de l’architecture de référence d’une plateforme si industrielle
1- LES CAPACITÉS SCADA
LA “SUPERVISION”
La visualisation en temps réel de données en provenance des systèmes industriels revêt d’une importance cruciale pour une plateforme SI industrielle.Le rôle de cette capacité est de :
Collecter des données à partir de dispositifs et de systèmes spécifiques, tels que des capteurs, actionneurs et automates programmables.
Fournir des informations en temps réel sur l’état et les performances des équipements surveillés dans le but d’analyser les données et d’apporter des mesures correctives ou préventives
L’“HYPERVISION”
L’hypervision est le niveau supérieur de surveillance et de gestion englobant l’ensemble de l’environnement industriel au travers d’une interface graphique centralisée. Cette capacité a pour objectif de :
Visualiser les données consolidées au travers de l’interface graphique sous forme de graphiques, tableau de bords ou de carte thermique
Gérer les alarmes en récupérant et en affectant des alertes de supervision issues des systèmes industriels
LE “CONTRÔLE COMMANDE”
Il s’agit de la capacité permettant la gestion et le pilotage à distance d’un système industriel (exemple : arrêt à distance d’une écluse sur une voie d’eau navigable).
Cette capacité permet de contrôler les équipements industriels avec la possibilité pour les opérateurs d’activer ou de désactiver les paramètres des équipements à distance ; ce qui offre une flexibilité dans la gestion des opérations industrielles
2- LES CAPACITÉS VMS
Les capacités VMS (Video Management System) se réfèrent à l’ensemble des fonctionnalités offertes par les systèmes de gestion vidéo et audio. L’objectif est de permettre la gestion, l’analyse et le stockage des flux de données vidéo provenant de multiples dispositifs.
LA CONNECTIVITÉ
Elle a pour rôle d’assurer la communication et l’échange de données entre les différents systèmes et l’environnement industriel. Les éléments pris en charge par cette capacité sont :
La mise en place et la gestion des réseaux industriels avec les caractéristiques spécifiques portées sur des protocoles de communication spécialisée adaptées aux contrainte de l’environnement industriel
L’interconnexion des équipements industriels tels que les capteurs, les actionneurs, les automates programmables, les robots ou encore les systèmes de contrôle-commande.
La gestion des flux ascendants et descendants de la donnée depuis les équipements industriels vers les capacités de supervision, les postes de contrôle et l’infrastructure
LES MOYENS MATÉRIELS
Les capacités VMS reposent sur divers moyens matériels pour un fonctionnement efficace. Ces matériels (audio et vidéo) sont essentiels pour la capture, le traitement, le stockage, la visualisation et la gestion des flux de données. Parmi ces moyens matériels, nous pouvons citer les capteurs et périphériques (capteurs de mouvement, microphones, haut-parleurs, etc.), les équipements réseau (switches, routeurs, etc.), ou encore les caméras de surveillance.
3- L’INFRASTRUCTURE
La capacité Infrastructure concerne les systèmes d’exploitation et de stockage qui supportent les activités industrielles. Les principaux aspects du rôle de l’infrastructure de ce contexte sont :
L’installation et la configuration des équipements industriels
La gestion des données générées par les équipements industriels, de leur collecte, leur stockage, leur traitement, leur analyse et leur archivage. Cela peut inclure la mise en place de bases de données ou de systèmes d’information décisionnels
La sécurité informatique en offrant des fonctionnalités de sécurité adéquat telles que des pare-feu, des mesures de détection des intrusions, des mesures de chiffrement ou encore des politiques d’authentification
4- LE PCC (Poste de Contrôle Centralisée)
En plus de ces capacités technologiques, une plateforme SI industrielle doit intégrer un Poste de Contrôle Centralisée (PCC) offrant un cadre où les opérateurs gèrent à travers les capacités technologiques listées les opérations industrielles. Le PCC coordonne également les interventions et prend des décisions en temps réel pour assurer le bon fonctionnement des installations industrielles.
Conclusion
La mise en place d’une plateforme SI industrielle représente une étape cruciale pour la transformation numérique des entreprises industrielles. En intégrant des capacités de SCADA, de gestion vidéo (VMS), de connectivité, et d’infrastructure, une telle plateforme permet de centraliser et d’optimiser la gestion des opérations industrielles. Cela se traduit par une réduction significative des coûts, une meilleure efficacité opérationnelle et une vision en temps réel des processus de production.
Cependant, la réalisation de cette transformation n’est pas sans défis. Les entreprises doivent surmonter des obstacles organisationnels, sécuritaires et techniques pour réussir l’intégration des systèmes existants et assurer une adoption fluide des nouvelles technologies par les opérateurs. La sécurité des données et l’interopérabilité des systèmes sont des enjeux majeurs à prendre en compte pour garantir le succès de cette initiative.
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