Trafic organique vs trafic IA : la chute des clics, l’essor de la valeur

Trafic organique vs trafic IA : la chute des clics, l’essor de la valeur

Le trafic organique baisse, et ce mouvement ne date pas de ChatGPT. Mais non, cela ne signifie pas la fin du SEO.

9 septembre 2025

Vincent Boniakos

Team Leader

-34,5 % de clics organiques lorsqu’un AI Overview est présent. Voilà le constat implacable dressé par Ahrefs en 2025. Pour beaucoup de CDO et de CMO, ce chiffre symbolise une inquiétude grandissante : le SEO est-il condamné à l’ère de l’IA générative ?

La réponse mérite nuance. Oui, le trafic organique baisse, et ce mouvement ne date pas de ChatGPT. Mais non, cela ne signifie pas la fin du SEO. Car derrière la chute des volumes se cache un paradoxe : les visiteurs issus de l’IA se révèlent souvent plus qualifiés, plus engagés, et plus enclins à convertir. Moins de volume, plus de valeur.

Une baisse continue du trafic organique

Les premiers signaux remontent bien avant 2023. Rand Fishkin (SparkToro) rappelle que les taux de clics organiques reculent depuis plus de sept ans, alors même que le volume global de recherches ne cesse d’augmenter. Autrement dit, plus de recherches… mais pas forcément plus de trafic distribué aux sites.

Les formats zéro-clic (position 0, FAQ, “Autres questions posées”) avaient déjà enclenché la tendance. L’IA générative ne fait qu’amplifier ce phénomène en offrant des réponses directes et synthétiques.

L’impact des IA génératives

Avec l’arrivée des AI Overviews, le constat s’aggrave : une page en première position perd en moyenne 34,5 % de clicsquand un résumé IA s’affiche. Et contrairement à ce qu’espéraient certains, les LLM ne renvoient quasiment pas de trafic : moins de 0,2 % du contenu qu’ils consomment redirige vers la source (SparkToro, 2025).

Cela ne signifie pas pour autant que les moteurs traditionnels sont dépassés. Aux États-Unis, 95 % des recherches se font encore via un moteur classique et non par LLM. Mais les projections de Semrush sont claires : les recherches IA pourraient surpasser les recherches traditionnelles d’ici 2027. Le basculement pourrait être rapide.

Les usages évoluent, pas seulement les clics

Faut-il en conclure que la visibilité digitale s’effondre ? Pas tout à fait. Car si les clics directs depuis Google diminuent, le trafic direct vers les sites reste stable, voire progresse. Les utilisateurs finissent par aller consulter la marque qu’ils connaissent, ou celle qui a été recommandée par une IA dans un échange conversationnel.

Autrement dit, le rôle du SEO change : il ne s’agit plus seulement de « ranker » dans Google, mais de construire une autorité de marque suffisamment forte pour être reprise et citée naturellement, que ce soit par une IA, un média ou un prospect.

La qualification du trafic : un levier sous-estimé

Moins de trafic ne veut pas forcément dire moins de business. Au contraire, certaines marques constatent une qualité de visiteurs supérieure via l’IA. Les chiffres sont frappants : un utilisateur issu de ChatGPT convertirait 4,4 fois plus qu’un visiteur organique classique.

L’exemple du Monde est particulièrement révélateur. Selon Louis Dreyfus, président du directoire, une citation du journal dans ChatGPT convertit en abonnements payants 20 fois plus qu’un article relayé sur Facebook, et 50 fois plus qu’un article Discover (CBNews, 2024). La preuve que si le volume diminue, la valeur générée peut largement compenser.

Moins de clics, mais plus de valeur

Le trafic organique traditionnel recule, et les IA génératives accélèrent cette tendance. Mais réduire la visibilité digitale à une simple équation de volume serait une erreur stratégique. Le défi n’est plus d’attirer « plus de clics » : c’est de capter les bons clics, ceux qui proviennent de sources fiables et convertissent réellement.

Pour les CDO et CMO, l’enjeu est clair : renforcer la notoriété et la confiance, pour que la marque devienne la réponse évidente — qu’elle soit proposée par Google, par ChatGPT ou par un prospect déjà convaincu.

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    Accompagnement Gouvernance SI & Portfolio Management chez un acteur mondial de la cosmétique

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    Les DSI d’aujourd’hui doivent être résolument « business-driven », capables de générer des résultats concrets tout en répondant à des attentes métiers grandissantes et à des contraintes budgétaires toujours plus fortes. L’objectif ? Trouver le bon équilibre entre innovationoptimisation des ressources et excellence opérationnelle.

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    Exemple d’intervention chez un acteur mondial de la cosmétique

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    Séduction, personnalisation, RGPD : découvrez comment les notifications géolocalisées transforment la relation client sans franchir la ligne rouge.

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    Consultant Transformation Digitale

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    77 % des consommateurs européens déclarent accorder une importance cruciale à la sécurité de leurs données. Et pourtant, ces mêmes consommateurs se disent séduits par des expériences contextualisées, en temps réel, lorsqu’ils passent devant un magasin.

    Les notifications géolocalisées se trouvent ainsi à la croisée des chemins : arme d’activation redoutable ou bombe à retardement pour la confiance client ?

    En 2025, l’omnicanalité et la personnalisation ne sont plus des bonus mais des standards. Reste à savoir si le push géolocalisé est l’outil ultime pour combler le « dernier mètre » entre digital et point de vente… ou un gadget intrusif.

    1. Le principe des notifications géolocalisées

    Le fonctionnement est simple : un géofence définit un périmètre virtuel autour d’un lieu. Lorsqu’un utilisateur entre ou sort de cette zone, une notification est déclenchée via son smartphone.

    Sous le capot, GPS, Wi-Fi et beacons Bluetooth orchestrent la détection. Mais ce qui compte vraiment, c’est l’intégration dans le parcours omnicanal : comment synchroniser une notification push avec un email, une recommandation en ligne ou une offre en magasin ?

    Bien utilisées, les notifications ne sont pas un gadget technique : elles deviennent un levier d’expérience client augmentée. Mal orchestrées, elles virent au « coup de canon marketing » déconnecté.

    2. Les bénéfices marketing et relation client

    3. Contraintes et risques à ne pas négliger

    4. Études de cas

    Ces exemples montrent que le succès repose sur un double socle : pertinence marketing et confiance client.

    5. Bonnes pratiques pour réussir

    Cinq commandements pour éviter l’effet gadget :

    1. Fixer des objectifs business clairs : trafic, engagement, image – reliés à des KPI précis (visites, conversions, NPS).
    2. Privilégier la pertinence : mieux vaut un push utile qu’une avalanche de notifications.
    3. Intégrer dans un parcours omnicanal : la notification doit dialoguer avec CRM, emails, in-app messages.
    4. Appliquer la privacy by design : consentement clair, opt-out en un clic, stockage souverain (SecNumCloud, EUCS).
    5. Mesurer en continu : A/B testing, attribution multi-touch, analyse du cycle de vie client.

    Du gadget à l’infrastructure stratégique

    Les notifications géolocalisées ne sont pas un gadget. Bien orchestrées, elles incarnent le lien ultime entre digital et physique : déclencher une action pertinente au moment opportun. Mal utilisées, elles deviennent un repoussoir intrusif.

    En 2025, la vraie question n’est plus « faut-il les utiliser ? », mais comment : avec pertinence, transparence et pilotage rigoureux de la valeur.

    Et vous, comment arbitrez-vous entre activation contextuelle et respect de la privacy dans vos projets digitaux ?

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      controleur gestion

      Évolution du contrôleur de gestion : de l’âge de Pierre à l’ère de l’IA (2025)

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      Séverin Legras

      Directeur Agilité, Projets & Produits

      Clara Partiseti

      Communication & Marketing

      L’évolution du métier de contrôleur de gestion a été profondément influencée par l’avènement de l’intelligence artificielle (IA) et des technologies associées. En 2025, le contrôleur de gestion, désormais qualifié d’Homo numericus, intègre pleinement ces outils pour optimiser ses fonctions et apporter une valeur ajoutée stratégique à l’entreprise.​

      L’âge de l’IA et de l’analyse prédictive : le contrôleur de gestion Homo numericus

      L’intelligence artificielle et l’analyse prédictive ont révolutionné les pratiques du contrôleur de gestion. Ces technologies lui permettent de :​

      Générer des insights en temps réel : l’accès immédiat à des informations pertinentes facilite une prise de décision rapide et éclairée.

      Nouvelles compétences clés

      Pour s’adapter à ces évolutions, le contrôleur de gestion doit développer de nouvelles compétences, notamment :​

      Capacité à interpréter et à communiquer des analyses complexes : le contrôleur doit être capable de traduire des résultats techniques en recommandations compréhensibles pour les décideurs. ​

      L’ère de la durabilité et de la responsabilité sociale

      Le rôle du contrôleur de gestion s’étend également à l’intégration des enjeux de durabilité et de responsabilité sociale. Il est impliqué dans :​

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      En 2025, le contrôleur de gestion a évolué pour devenir un professionnel hybride, alliant expertise financière, technologique et stratégique. Sa capacité à s’adapter rapidement aux innovations technologiques et aux nouveaux enjeux fait de lui un acteur central de la transformation digitale et durable des entreprises. L’évolution du métier se poursuit, avec l’intégration future de technologies émergentes telles que la blockchain ou l’informatique quantique appliquées à la finance.


      Checklist SEO IA 2025 : la méthode pour rester visible malgré l’IA

      Checklist SEO IA 2025 : la méthode pour rester visible malgré l’IA

      L’IA ne change pas les règles du SEO. Elle en renforce l’exigence. Les marques solides — techniquement, sémantiquement, réputationnellement continueront d’être visibles et citées. Les autres disparaîtront dans l’ombre du zéro-clic.

      Vincent Boniakos

      Team Leader

      Les IA ne font pas confiance aux opportunistes. Elles citent les marques établies, fiables, reconnues. Dans un monde où le zéro-clic s’impose et où les moteurs conversationnels deviennent des filtres incontournables, la question n’est plus « comment ranker ? » mais « comment devenir une source de référence ? »

      La réponse tient en quatre piliers, inchangés depuis l’invention du SEO, mais désormais non négociables : sémantique, technique, off-site, analytics. Voici la checklist concrète pour piloter son SEO en 2025 et rester visible malgré l’IA.

      SEO sémantique : parler la langue des humains et des IA

      Les IA, comme les moteurs de recherche avant elles, s’appuient sur des contenus clairs, structurés et factuels. Sans cela, aucun référencement n’est possible.

      Comment faire ?

      SEO technique : performance & lisibilité

      Un contenu brillant reste invisible si ni Googlebot ni les IA ne peuvent le lire correctement. La performance technique devient un prérequis.

      Comment faire ?

      SEO off-site : réputation et mentions

      Les IA et Google citent en priorité des sources reconnues. La réputation devient la véritable monnaie du SEO.

      Comment faire ?

      En clair, on revient aux fondamentaux du marketing : réputation, preuves de confiance, voix reconnues. Exactement comme au 20ᵉ siècle, mais avec une vitesse et une transparence accrues.

      Analytics & pilotage : mesurer ce qui compte

      Sans mesure, pas de stratégie. Or, les indicateurs évoluent : moins de trafic brut, plus de signaux indirects et de conversions assistées.

      Comment faire ?

      Conclusion : rigueur et confiance, clés de la visibilité

      L’IA ne change pas les règles du SEO. Elle en renforce l’exigence. Les marques solides — techniquement, sémantiquement, réputationnellement — continueront d’être visibles et citées. Les autres disparaîtront dans l’ombre du zéro-clic.

      Pour les décideurs, l’enjeu n’est pas de « survivre à l’IA », mais de transformer cette nouvelle donne en opportunité : travailler ses fondamentaux avec rigueur, renforcer sa marque, multiplier ses points de contact, et devenir la source que les IA reprennent… naturellement.

      bien être

      La Journée mondiale du bien-être : une priorité aussi chez Rhapsodies Conseil

      La Journée mondiale du bien-être

      Une priorité aussi chez Rhapsodies Conseil

      21 mai 2025

      Ressources Humaines

      Clara Partiseti

      Communication & Marketing

      Chaque année, la Journée mondiale du bien-être nous invite à ralentir, à écouter nos besoins, et à mettre notre bien-être au centre de nos priorités. Cette année, elle a lieu le 14 juin 2025. Parce que se sentir bien dans sa vie quotidienne est une nécessité pour être épanoui(e) autant dans le milieu professionnel que dans sa vie personnelle. 

      Chez Rhapsodies Conseil, nous croyons que le bien-être de nos collaborateurs au travail est un levier essentiel de l’engagement, de la fidélisation et de la performance durable. C’est pourquoi nous prenons des initiatives pour créer un environnement où chacun peut trouver son épanouissement.

      Quelques-unes de nos actions :

      Bien plus qu’une démarche ponctuelle, une culture d’entreprise

      Chez Rhapsodies Conseil, le bien-être n’est pas qu’un mot mis en avant : c’est une réalité vécue au quotidien par nos collaborateurs. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons été élus dans la catégorie Great Place To Work 2023 (100 salariés). Nous sommes convaincus qu’un environnement de travail tolérant et agréable se construit chaque jour, à travers des gestes simples, une écoute sans jugement, et du partage en toute circonstance ! Parce qu’être soi-même au travail est un pilier fondamental mais surtout car cela permet d’apprendre !

      Notre approche repose sur trois piliers :

      Des initiatives concrètes renforcent cette culture :
      Nous organisons régulièrement des temps dédiés au partage et à la convivialité grâce à des discussions mensuelles, nous favorisons le développement de chacun par des formations professionnelles qui peuvent servir à grandir personnellement aussi, et nous veillons à ce que notre démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) intègre pleinement la notion de qualité de vie au travail.

      Notre ambition est claire : que chaque collaborateur puisse trouver chez Rhapsodies Conseil un espace où il se sent respecté, soutenu et écouté. Car chez Rhapsodies, on se choisit !