ss-maitrise-afnor

Accompagner à la construction et à la mise en place d’une gouvernance des données

Accompagner à la construction et à la mise en place d’une gouvernance des données

26 octobre 2020

– 2 min de lecture

Maureen Delaloi

Manager Transformation Data

Contexte

Pour cet acteur du secteur public, la mise en conformité RGPD a fait apparaître un manque évident de connaissance et de maîtrise des données. Afin d’y pallier, une initiative a été définie par le COMEX autour de 3 thèmes clefs : mettre en place la gouvernance des données, diffuser une culture de la gestion des données et définir les principes d’architecture pour soutenir l’utilisation des données de façon partagée.

Notre valeur

Notre approche par « Produits » nous a permis d’apporter, dès le démarrage de la mission, des contenus prêts à l’emploi et de co-construire avec les collaborateurs une politique, un outillage et une culture de la gestion des données pragmatiques qui répondent aux enjeux et aux besoins des métiers.

Nous avons donc accompagné le Groupe dans cette (re)prise de contrôle des données sur trois axes : 

Le premier a été de construire une politique de gestion des données simple et fluide qui réponde au cadre réglementaire et qui développe l’accès, le partage et la maîtrise des données entre les entités. 

Pour cela nous avons co-construit lors d’ateliers de travail un modèle opérationnel de gouvernance des données avec des fiches pratiques qui synthétisent les processus, rôles, responsabilités, instances et outils nécessaires. 

Le second axe fut de déterminer les principes de l’architecture pour mettre en oeuvre la gouvernance des données et ainsi mettre en place des référentiels de données au sein du système d’information. 

Pour cela nous avons cadré avec les collaborateurs les principes fonctionnels et non fonctionnels de l’architecture, les modèles de données et la démarche de mise en oeuvre.

Enfin nous avons travaillé à développer une culture de gestion des données qui valorise et qui protège les données au quotidien en sensibilisant les collaborateurs du Groupe. 

Nous avons procédé à un état des lieux avec notre matrice de maturité de la culture de gestion des données et co-bâti un plan d’action pour la développer au sein du Groupe. 

Bénéfices

Adopter une collaboration participative avec le Groupe nous a permis de couvrir tous les besoins et de faire les ajustements nécessaires pour réaliser la meilleure mission pour notre client.

Notre objectif de rendre autonome le Groupe sur la gouvernance des données a été atteint en leur mettant à disposition les outils, les méthodes et les pratiques pour mener à bien ces activités de gouvernance de façon durable. Le Groupe peut désormais étendre la gouvernance à de nouveaux périmètres de données.

gouvernance-data

Lancer l’activité de Gouvernance des données

Lancer l’activité de Gouvernance des données

25 octobre 2020

– 2 min de lecture

Thomas Lautrette

Contexte

Ce Groupe international spécialisé dans la fabrication et la distribution de vins et spiritueux a entamé en 2020 une profonde transformation digitale de son modèle opérationnel, impactant à la fois ses activités en filiales et ses entités centrales. Il est rapidement apparu qu’un des facteurs clés de succès de cette transformation serait la maîtrise du patrimoine de données à l’échelle du Groupe. Or, aucune activité de gouvernance des données transverse n’existait, limitant fortement le potentiel et la pérennité des projets digitaux engagés.

C’est dans ce contexte que nous sommes intervenus au sein de l’entité “Excellence Data” nouvellement créée, faisant le pont entre la DSI, les Programmes Digitaux côté Métiers ainsi que les filiales en région afin d’en définir le mandat et la raison d’être.

Notre valeur

Notre expertise à la fois en organisations data-driven et en gouvernance des données a permis de rapidement définir le mandat de cette nouvelle équipe autour des sujets de gouvernance et de maîtrise du patrimoine de données : la connaissance des données clefs, la définition d’un modèle opérationnel orienté projets en partenariat avec les équipes Digital et IT, les premières méthodes, ainsi que les jalons d’une trajectoire outillage issus du recueil des enjeux et des besoins.

De plus, par nos nombreuses actions de communication (workshops, interventions en Data Days, rédactions d’articles pour une newsletter, etc.) auprès des entités, nous avons contribué à créer une communauté d’intérêt autour de l’activité de gouvernance des données, et ceci à l’échelle du Groupe.

Bénéfices

Partant quasiment d’une feuille blanche, nous avons su accompagner notre client à définir son périmètre d’activité autour de la gouvernance des données :

dispositf-gouvernance-transformation-SI

Mise en place d’un dispositif de gouvernance de la transformation du SI

Mise en place d’un dispositif de gouvernance de la transformation du SI

24 octobre 2020

– 1 min de lecture

David Couillard

Directeur Transformation Office Management

Contexte

Dans une société de service, issue de la fusion de deux entreprises, Rhapsodies Conseil est intervenu pour accompagner la transformation digitale au sens large, pour les clients (croissance et qualité de l’offre de services) et pour les collaborateurs (développement des usages). C’est un changement d’échelle que souhaitait opérer la société, vers un business model plus ambitieux, plus performant, plus industrialisé.

Solution

Nous avons engagé une série de travaux en parallèle pour structurer un « plan de transformation du SI » et un « bureau des projets » et convaincre les directions métiers de déléguer le pilotage de leur SI et de leurs projets. Ces travaux ont été réalisés à l’occasion de l’élaboration de la roadmap 2020, qui fut l’occasion d’un travail poussé de mise en cohérence et d’échanges conclu par une revue devant la Direction Générale, sponsor de la démarche.

Bénéfices

Les autres success stories qui peuvent vous intéresser

success-story-coordination-multiprogramme-bureau-des-projets

Dispositif de coordination multi-programmes dans un bureau des projets

Dispositif de coordination multi-programmes dans un bureau des projets

24 octobre 2020

– 2 min de lecture

Karl Berard

Consultant Pilotage Projets & Produits

Contexte

Rhapsodies Conseil est intervenue auprès de la direction d’un programme de refonte d’une plateforme des Paiements. La réalisation de cette plateforme dans le cadre d’un partenariat à quatre a nécessité un effort de coordination impliquant un nombre élevé de parties prenantes.

En parallèle de la construction de la plateforme, d’autres programmes de refonte ou de développement avaient cours. Pour la réussite du programme, la coordination des adhérences et la mise en place de solution de collaboration avec ces travaux connexes étaient nécessaires.

Solution

Au sein du bureau PMO directement rattaché à la direction du programme, nous avons organisé une activité de coordination des programmes pour traiter les adhérences fonctionnelles et applicatives qui pouvaient impacter les développements en termes de solution, mais aussi de dépendances calendaires des livraisons.

La mobilisation des collaborateurs d’une équipe aussi importante et distribuée sur le territoire a été portée par la tenue d’assemblées plénières, faisant suite aux comités de direction. Elles étaient animées en simultané sur 4 sites et réunissaient jusqu’à 80 personnes.

Enfin pour préparer l’activité de RUN de la plateforme, une analyse des risques avait mis à jour le besoin d’une solution outillée pour faciliter la gestion des évolutions fonctionnelles qui soit commune et confidentielle vis-à-vis des différents partenaires.

Bénéfices

Les autres success stories qui peuvent vous intéresser

group-of-people-sitting-indoors-3184293-1

Déclinaison opérationnelle de la Feuille de route « Architecture » du SDSI

Déclinaison opérationnelle de la Feuille de route « Architecture » du SDSI

24 octobre 2020

– 2 min de lecture

Eliott Boumrar

Contexte

Intervention au sein d’une filiale d’un grand groupe bancaire dédiée aux métiers du crédit inter-entreprises mais aussi de factor universel pour toutes tailles d’entreprises. Son SI a été bâti progressivement sur 10 ans et de manière pragmatique pour exploiter les « opportunités business ». Rhapsodies Conseil a élaboré un SDSI afin de l’aider dans l’orientation et l’évolution à moyen terme de son SI.

Missions

Gouvernance de l’Architecture SI:

Accompagnement des projets métier et des équipes projet durant le cycle de vie projet:

Accompagnement des projets / pôles techniques transverses:

Bénéfices

Les autres success stories qui peuvent vous intéresser

dimensions-de-la-creation-de-valeur

Les dimensions de la création de valeur invoquées en gestion des transformations

Les dimensions de la création de valeur invoquées en gestion des transformations

21 octobre 2020

– 7 min de lecture

Karl Berard

Consultant Pilotage Projets & Produits

Les chefs de projet et PM Officer évoluent au croisement de plusieurs disciplines qui les exposent à une multitude de sens du terme « valeur ». Ce second épisode, vise à dissiper une part de la confusion relative à la distinction des différentes dimensions qui composent la notion de création de valeur autour de la gestion des transformations.

Précédemment nous avons parcouru les différentes acceptions attachées à la notion de « Valeur » rencontrées en entreprise. Cette fois ci, tentons de clarifier différentes déclinaisons de la « valeur » invoquées dans le contexte de la création de valeur sous-jacente aux transformations que les professionnels des projets ont à gérer. Cette notion recouvre plusieurs dimensions à elle seule, tant ses utilisateurs sont nombreux dans l’organisation. Les interlocuteurs des chefs de projets et PMO, chacun à leur niveau agissent soit pour la projeter, la concevoir, la mesurer, l’améliorer ou en bénéficier. La création de valeur est en soit un méta-processus à l’échelle de l’organisation que les activités de gestion visent à maximiser pour soutenir le développement de l’entreprise. C’est pour cela qu’il est nécessaire de revenir sur ses composantes qui définissent la création de valeur.

Les composantes de la valeur partagée

Tout d’abord la création de valeur est une affaire d’entrepreneurs qui concerne les investisseurs et les bénéficiaires de la richesse créée. Elle est comptabilisée avec la notion de valeur patrimoniale qui recouvre la valorisation d’une entreprise en additionnant la valeur réelle de tous les biens qui la composent et de toutes les dettes rattachées. Historiquement, la rentabilité exigée d’une affaire provient d’un capital investi compte tenu d’un risque encouru. Dans l’univers financier on évoque couramment que les dirigeants doivent agir selon l’objectif de maximisation de la richesse des actionnaires et propriétaires par la création de valeur actionnariale. Mais ce privilège accordé aux actionnaires au détriment des autres parties prenantes de l’entreprise est en cours d’évolution. Les dirigeants tiraillés par des intérêts de plus en plus difficiles à concilier s’ouvrent à la proposition de création de valeur partenariale élargie aux intérêts de ses différentes parties prenantes. Cette conception de la valeur à l’intérêt de mettre en évidence que la création de valeur ne résulte pas seulement de l’apport de capitaux, mais des efforts conjugués de tous les partenaires ou parties prenantes (actionnaires, dirigeants, créanciers fournisseurs, salariés, sous-traitants, pouvoirs publics, …).

La chaîne de valeur composante centrale

D’un point de vue stratégique. En 1985 Mickael PORTER¹ à introduit le concept de chaine de valeur pour identifier les activités génératrices de valeur au sein d’une entreprise. Sous la forme d’un enchaînement d’activités interconnectées développant chacune une valeur plus ou moins stratégique. Cet ensemble se trouve déterminé par la capacité du flux de travail et de ressources nécessaires pour délivrer la fonction, la capacité, le service, le produit à son consommateur final. Ce dernier peut être tour à tour une organisation, un collectif ou une personne physique. Ce concept est utilisé pour caractériser un avantage concurrentiel en lien direct avec les activités de bases ou celles de soutien de l’entreprise consommatrices de ressources à même de dégager une marge maximale. L’objectif final de maximisation s’articule ainsi entre la réduction des coûts et l’augmentation de la productivité qui découle entre autres des progrès technologiques, comme le permet la digitalisation des processus de production, de distribution et de marketing et la capacité d’analyse des données qui en découle.

Les apports de valeur sont accumulés tout au long de la chaine de valeur dans le but de développer plus de capital, plus d’activités et plus d’emplois. On parle aussi de valeur ajoutée ou de plus-value. C’est ainsi qu’avec la valeur délivrée, des affaires ou des projets servent la stratégie et les enjeux de l’organisation. Autrement dit, les résultats d’un projet concrétisent, la valeur de son opportunité en proportion des ressources introduites pour les acquérir avant de générer des bénéfices attendus de l’écosystème de l’entreprise. Noter que c’est l’inverse du Ratio-Coût-bénéfice traditionnel. A l’échelle de l’entreprise, d’une affaire ou d’un projet, les comptables et contrôleurs de gestion analysent sa matérialisation avec des indicateurs de rentabilité, de productivité, de performance, de retour sur investissement ou encore son anticipation avec celui de pertes et profits (PnL).

Les composantes de la valeur transformationnelle

Une autre dimension de la création de valeur rattachée à la productivité, fait partie intégrante de ce que certains auteurs appellent la valeur organisationnelle. Elle réside dans la qualité de son management et de son fonctionnement. Elle interroge tour à tour les compétences ou capacités organisationnelles (la structure, les processus, la comitologie, la prise de décisions, la communication, la formation, la mobilisation, l’évaluation, …) au cœur de la plupart des transformations portées par les projets. Cette idée de création de valeur organisationnelle correspond à une amélioration de la qualité du management et du fonctionnement de l’entreprise. On parle aussi de Maturité organisationnelle. La création de valeur est ici érigée en exigence de performance tant dans les discours des dirigeants que dans la littérature sur ce thème. Elle représente la traduction opérationnelle des coûts visibles ou cachés de transaction au sein de la chaine de valeur. Dès 1986, Karl Erik SVEIBY² avait appréhendé au travers de la gestion des connaissances, les causes de valeur cachée en introduisant la notion d’actifs immatériels.

La dimension suivante de la création de valeur, elle aussi immatérielle, au centre de toute organisation, provient de la gestion des ressources humaines. Son rôle y est déterminant au travers des phénomènes sociologiques et d’apprentissage tant individuels que collectifs, nécessaires à l’activation du capital technique de l’entreprise. On entend dire parfois « point de valeur (ajoutée) sans valeurs incarnées par l’entreprise et ses collaborateurs ». Il est ici question de celles qui qualifient et différencient toute organisation, de la même manière que sa raison d’être la détermine dans son environnement. C’est cette création de valeurs, que François Cazals appelle la valeur plurielle qu’incarne l’entreprise avec ses collaborateurs. Poussé à l’extrême dans cet espace de culture d’entreprise, nourrie de création de valeur et d’incarnation de valeurs, chaque collaborateur évolue en micro-entrepreneur autonome et responsable dans chacun de ses rôles. Il devient partie prenante d’une galaxie de micro-entreprises interdépendantes, d’une entreprise débarrassée de toute hiérarchie, où tous sont égaux devant des règles communes, en forme de constitution pour l’organisation. 

Dans la même lignée, le développement des actions autour de la qualité de vie au travail et du traitement des impacts sociaux externes de ses activités ont fait émerger les notions de valeur sociale et sociétale adossée à la question de la Responsabilité Sociale des Entreprises. Cependant la valorisation monétaire des ressources humaines se heurte à de nombreuses difficultés.

Les composantes de la valeur acquise

Du point de vue des activités de ventes, deux conceptions coexistent. La première, déjà abordée plus tôt, est d’ordre comptable. Si le chiffre d’affaires représente le montant total des ventes réalisées par une entreprise pendant une période donnée, autrement dit la valeur de la production commercialisée, la valeur ajoutée mesure la richesse créée. Pour réaliser cette production, l’entreprise va utiliser des biens et des services (matières premières, électricité, produits semi-finis, transports…) : ce sont les « consommations intermédiaires ». La formule magique permettant de la calculer a ainsi le grand mérite d’être très simple : elle est égale à la valeur totale de sa production diminuée de la consommation intermédiaire.

L’autre conception ou image de la valeur, d’ordre marketing, conduit à faire rimer cette dernière avec clients. Il s’agit de la valeur psychologique que revêt un produit ou service dans l’esprit du consommateur. On parle aussi de la valeur perçue par le client/usagé sans lien direct avec la valeur marché ou le coût de fabrication. Elle dépend de la notion de « qualité » perçue. Un bien ou un service est de qualité lorsqu’il répond aux besoins explicites du client. La qualité ne se limite pas aux attributs intrinsèques du produit, mais recouvre aussi les dimensions de services offerts, de prix, de flexibilité, de facilité d’entretien, de perception sociale, de durabilité de cette valeur, etc. 

L’objectif majeur de l’entreprise au travers de ses projets, est d’offrir à ses clients des produits de qualité tout en maîtrisant ses coûts afin de préserver sa marge bénéficiaire. Créer de la valeur revient alors à maximiser le rapport qualité / coûts. La valeur clients est une valeur relative puisqu’elle peut varier d’un client à l’autre. 

Pour conclure, que l’on soit chef de projet, de programme ou responsable d’un portefeuille la création de valeur qui émerge sous des formes variées, est centrale pour la gestion des transformations dans l’entreprise. En tant que gestionnaires de la valeur issue des projets, leur impact pour maximiser la création de valeur est actuellement focalisé sur les axes de l’économique et du social pour la période d’existence des projets. Ils n’adressent que peu encore les aspects sociétaux et environnementaux qui découleraient d’une considération systématique du cycle de vie des produits et services issus de ces projets. Il revient à lui de distinguer les composantes de la création de valeur et d’œuvrer à établir les compromis nécessaires au maintien de l’équilibrer dans 3 domaines :

La prochaine fois nous pousserons la clarification en abordant les pratiques de gestion de la valeur à la main des PMO PPM pour optimiser la valeur des transformations sous leur supervision.

Les composantes de la création de valeur


¹ L’avantage concurrentiel, Michael Porter, 1985

² Knowledge Management. La nouvelle richesse des entreprises. Savoir tirer profit des actifs immatériels de sa société., Erik Sveiby karl, 2000