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Objets de santé connectés : utiles à l’heure du confinement mais pas que…

Objets de santé connectés : utiles à l’heure du confinement mais pas que…

14 avril 2020

– 2 min de lecture

Clément Lefranc

Senior Manager Architecture

Cette période délicate du confinement par bien des égards a mis en exergue un certain nombre de constats irréfutables :

La population prend connaissance de ces faits à l’heure où :

La téléconsultation est une réponse du digital sur le début du parcours de santé.

Elle permet une optimisation à un instant T pour tenter de poser un diagnostic à distance. Elle sera pertinente dans bien des cas de figure mais trouvera ses limites dans certaines situations, la médecine ayant toujours eu besoin de contact physique, d’auscultation pour identifier des marqueurs, des réponses corporelles à un problème donné.

Quelle suite donner une fois le diagnostic posé ?

Dans le cas où l’état de santé permet un suivi à domicile, soit :

C’est à ce moment précis que les objets connectés peuvent être d’une grande utilité !

De plus en plus accessibles via des dispositifs grands publics :

Ces objets connectés permettent en toute autonomie de prendre régulièrement (et sur une période de temps étendu) des mesures physiologiques personnelles fiables et de les télétransmettre à une plateforme médicale qui pourra automatiquement et très rapidement réaliser des interprétations médicales pertinentes (via des algorithmes d’intelligence artificielle notamment).

Les médecins pourront ainsi consulter les monitoring réalisés mais surtout être alertés automatiquement par la plateforme en cas de risques prédits ou décelés pour intervenir au plus tôt et sauver des vies.

Les avantages sont nombreux :

La situation délicate dans laquelle nous nous trouvons actuellement met en relief tout le potentiel que peuvent nous apporter l’ensemble de ces nouvelles technologies.

Bien des questions (respect des données personnelles, confidentialité, secret médical, …) restent à instruire en périphérie des débats technologiques, mais à l’heure du Dossier Patient Informatisé, de la téléconsultation, nul doute que la télémédecine prennent de l’ampleur, bien aidé par le développement croissant de l’Internet Of Things.

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Les grands principes pour réussir votre projet plateforme Data Centric

Les grands principes pour réussir votre projet plateforme Data Centric

14 avril 2020

– 3 min de lecture

Sébastien Grenier-Fontaine

Le Big Data est maintenant passé au stade industriel pour beaucoup de moyennes et grandes entreprises. Les objectifs qui doivent être atteints pour ce type d’initiatives étant de dé-siloter les données de l’entreprise et d’en favoriser l’accès.

Ceci a donc donné lieu à toutes sortes de projets de plateformes Data Centric : Data Lab, Data Hub, Data Lake, … Certains de ces projets ont échoué, d’autres ont réussi. Nous avons regroupé dans cet article les astuces et principes qui nous semblent clés pour réussir votre projet de Data Hub.

Tout d’abord qu’est-ce qu’un Data Hub ?

Auparavant les traditionnels entrepôts de données ne traitaient que des données structurées ayant préalablement subi une transformation technique avec une logique métier particulière. Ceci rendait complexe toute intégration d’une nouvelle source de données ou projet d’évolution de cet entrepôt de données. Le Data Hub permet de répondre aux critères ci-dessous :

bénéfices data hub

Découpez votre projet de Data Hub en 4 grandes étapes

Le Data Hub ne se résume pas à une plateforme technique pour sauvegarder un historique de vos données d’entreprise. Les architectes ont un vrai rôle à jouer dans le projet afin de définir le positionnement de cette plateforme dans le paysage SI de votre entreprise et par rapport au cycle de vie de vos données comme nous l’indiquions dans cet article : un data lake sans architecture est un vrai saut dans le vide.

Vous pourrez ensuite lancer votre projet de Data Hub au travers de ces 4 grandes étapes :

1 . Identifier vos principaux usages

Comment faire pour sélectionner les sources de données qui alimentent votre Data Hub ? Faut-il chercher à tout historiser et trouver les usages ensuite ? Faut-il d’abord définir un langage commun avec tous les métiers et définir les concepts associés avant de pouvoir les valoriser ? Pour ce faire, nous vous proposons une démarche pragmatique en partant des cas d’usages métier auxquels vous souhaitez répondre. Ceci vous permettra d’identifier rapidement les sources de données pertinentes pour votre Data Hub, qu’elles soient internes/externes à l’entreprise, déjà existantes et accessibles ou à acquérir/enrichir depuis différentes sources.

2 . Cadrer l’architecture,

Quand viendra le temps de définir l’architecture de votre futur Data Hub, il conviendra à minima d’adresser les principaux domaines fonctionnels suivants et d’identifier ensuite les technologies les plus appropriées en fonction des catégories de cas d’usages que vous avez choisies de traiter :

Avant de mettre en production la ou les briques de stockage, il faudra définir et convenir d’une politique et de règles d’urbanisation afin d’organiser les espaces :

Exemples de besoins qu’il faudra gérer:

3 . Démarrer l’industrialisation et la gouvernance de vos données

La gouvernance de vos données dans le Data Hub doit commencer dès le début de l’ingestion en créant une fiche d’identité de cette source de données que vous compléterez par des métadonnées. Ceci devrait permettre d’avoir une classification de cette donnée et lui associer les responsables.

Exemples de métadonnées pouvant y être associés :

Ces informations devront ensuite être centralisées et partagées au sein d’un Data Catalog. Celui-ci deviendra ensuite la pierre angulaire qui permettra d’opérer et piloter votre gouvernance de données que ce soit en terme de qualité, de partage, de conformité ou de son cycle de vie via du Data Lineage.

Malheureusement plusieurs organisations font le choix d’adresser cette problématique plus tard pour différentes raisons. Le risque de ne pas adresser dès le départ cette gouvernance est de vous retrouver dans un marécage de données (Data Swamp) où il vous sera très difficile d’identifier les données qui ont de la valeur pour vos usages ou tout simplement de déployer les mesures de sécurité conformément à leur niveau de sensibilité. Prenez le temps d’urbaniser et structurer votre Data lake (lac de données).

4 . Qualifiez vos données et déployer vos usages

Un autre défi qu’il vous faudra relever est de bien qualifier la qualité d’une source de données par rapport à vos usages. Le monitoring de cette qualité pouvant se faire au travers plusieurs dimensions :

Les propriétés de vos données :

Les patterns d’ingestion et consommation

Comment sera alimenté le Data lake ? Par API, message, fichier plat ?

Quel format d’exposition sera le plus pertinent ?

Disponibilité, complétude et intégrité

A quelle fréquence seront rafraîchies les données ? Quelles sont les règles techniques et métiers à mettre en place afin de s’assurer de la bonne qualité de vos données pour vos usages?

En conclusion, vous trouverez ci-dessous le récapitulatif des grands principes à respecter pour réussir votre projet de Data Hub :

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Interview Currencycloud

Interview Currencycloud

16 mars 2020

16 mars 2020

– 1 minute de lecture

Ikbel Snoussi

Senior Manager Retail Payments

Rhapsodies Conseil a participé à une interview organisée par Currencycloud en live le 8 juin 2021. Lors de cet événement, Stephen Lemon, le co-fondateur de Currencycloud ainsi que Ikbel Snoussi, notre Senior Consultant en Digital Payment Experience parlent des éléments clés à considérer lors du choix d’un fournisseur de service de paiement.

L’écosystème des services de paiement devient de plus en plus complexe, amenant à une explosion du nombre d’acteurs intervenant dans celui-ci au fur et à mesure des années. Le choix d’un fournisseur de service de paiement paraît alors compliqué, et nous allons vous aider à y voir un peu plus clair.

Il est très simple d’être attiré par des solutions globales et connues de tous mais la réalité est tout autre. En effet, il est primordial de se focaliser sur ses besoins spécifiques et se poser ainsi les bonnes questions :

Toutes ses données sont donc aussi importantes les unes que les autres lors du choix d’un fournisseur de service de paiement afin de garantir une expérience client adaptée et personnalisée.

Vous souhaitez (re)voir l’interview dans son intégralité? Cliquez sur le lien vers la vidéo YouTube ci-dessous.

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Quelles stratégies pour mettre une offre IoT sur le marché ?

Quelles stratégies pour mettre une offre IoT sur le marché ?

13 mars 2020

– 3 min de lecture

Clément Lefranc

Senior Manager Architecture

Vous pensez avoir fait le plus dur en réalisant des brainstormings, des ateliers d’idéations avec vos pairs pour identifier LE cas d’usage innovant et connecté permettant de vous démarquer de vos concurrents sur le marché ?

…En réalité, le chemin est encore long et sinueux pour réussir à disposer d’une offre de service fiable à mettre dans les mains des consommateurs finaux.

Dans cet article, nous vous guiderons sur les grandes étapes et les différentes stratégies à adopter pour mettre sur le marché une offre IoT.

1. La gestion du cycle de vie de l’objet (Design, Production, Distribution, Exploitation / SAV)

Ces différentes activités constituent des métiers à part entière qui n’existent pas dans certaines sociétés de par leur positionnement.

Prenez le cas d’un Assureur qui vend principalement du Service (contrat d’assurance véhicule, santé, habitation), ce dernier ne dispose pas nécessairement des ressources et des compétences pour gérer le cycle de vie de cet asset physique (notre objet connecté) nécessaire à la vente d’une Offre Assurance Connectée.

Exemple :

Notre Assureur à plusieurs options de positionnement :

En fonction de la stratégie retenue, notre assureur délègue plus où moins fortement certaines activités du cycle de vie de l’objet.

Le choix sera réalisé en fonction du contexte, sur les forces et risques de chacun des modèles.

2. Mise en place du SI Innovant IoT (Transmission, plateforme IoT, Exploitation des données IoT)

L’objet IoT est la partie émergée de la chaîne IoT, les autres maillons non perceptibles de l’utilisateur sont néanmoins complexes à mettre en oeuvre et primordiaux pour le service rendu.

Ces questions trouvent en partie leurs réponses en fonction des choix faits sur la Stratégie Objet.

Aussi dans le cas d’un partenaire business vous bénéficierez très certainement de la chaîne IoT de ce partenaire.

Il convient de bien cadrer également les données auxquelles vous souhaitez avoir accès.

Devez-vous récupérer :

De façon générale, il conviendra de garder en interne votre logique métier qui constitue le fondement et la valeur ajoutée de votre offre.

Le développement d’une Offre conduit à des choix structurants et complexes.

Se lancer seul en pure autonomie sur chacune des activités peut offrir une grande liberté pour être percutant et disruptif… mais vous expose à de nombreux risques.

En tissant des partenariats, en créant un écosystème autour de vous, vous perdrez en autonomie mais en revanche, le risque sera distribué, davantage maîtrisé optimisant ainsi la facilité de mise en oeuvre et la durée du projet.

Sur le long terme, le champs des possibles en sera plus étendu pour peu que les règles du jeu soient claires et la gouvernance solide.

paiement domestique SEPA

Les paiements domestiques et internationaux en 2019

Les paiements domestiques et internationaux en 2019

26 février 2020

– 4 min de lecture

Romuald Bellier

Consultant Senior Financial to Financial

Que s’est-il passé en 2019 dans l’univers des virements et des prélèvements ? Une rétrospective générale de l’année écoulée nous permettra de comprendre le passé pour mieux cerner les enjeux à venir pour l’Europe et le reste du monde.

Extension et réduction SEPA

L’année 2019 a vu arriver dans la zone SEPA deux nouveaux pays, le Vatican et Andorre, portant à trente-six le nombre de pays participant aux échanges européens.

Cette même année a également validé démocratiquement, par la victoire électorale de Boris Johnson, la volonté anglaise de sortir de l’Union européenne. Bien que le BrExit ne signifie pas nécessairement sortir de la zone SEPA, il imposera de considérer le Royaume-Uni comme un pays extérieur à l’Union européenne (« no-deal BrExit ») et de lui appliquer des mesures similaires à celles en place pour des pays comme la Suisse ou Monaco.

Statistiques

L’EPC a publié les statistiques de 2019 relatives aux échanges effectués en 2018. Les histogrammes ci-contre en illustrent les résultats. Pour des raisons légales locales, certains pays ne communiquent pas de données.

histogramme opérations SEPA

À l’aide des informations recueillies, le résultat est sans appel ; les valeurs indiquent clairement que l’Allemagne et la France restent des émetteurs et des récepteurs majeurs d’opérations SEPA. La carte ci-dessous propose une autre vision ; elle colorise les pays en fonction de leurs volumes de virements. Les pays ne communiquant pas leurs données restent gris au contraire des pays qui, au moment de la publication, n’avaient pas transmis les informations requises soit pour des raisons légales similaires aux premiers soit pour des motifs de disponibilité.

Ces chiffres ne doivent pas cacher certaines réalités. En effet, ils ne tiennent pas compte du dernier né des produits SEPA, le SCT instantané et, plus généralement, des solutions Instant Payment locales. Ainsi, des pays très en avance dans le domaine des paiements instantanés, comme le Danemark, ont des volumes de virements quasiment nuls. Il est aisé d’interpoler que les quantités de virements échangés auraient été bien plus importantes si les solutions IP avaient été mesurées. Ainsi l’omniprésence des échanges instantanés pourrait entraîner l’abandon local du SCT à son profit.

En 2019, les champions du SDD restent les allemands suivis d’assez loin par la France et l’Espagne. Pour la dixième année consécutive, le SDD reste un produit de paiement très germanique.

Les produits

SCT Inst.

À la fin de l’année 2019, le SCT Instantané, l’IP SEPA, souffle ses deux bougies ; il est présent dans vingt-deux pays avec une couverture de 51 % des PSP (Payment Service Providers). Pour le moment, l’arrivée du SCT instantané dans l’Hexagone n’a pas modifié le paysage des moyens de paiement ; il y reste un produit optionnel. Les français semblent rester très attachés aux moyens classiques à l’opposé des pays scandinaves pour qui l’IP est « le nouveau standard ».

RTP

Publié à la fin de l’année 2019, le projet de mettre en place la RTP (Request-to-Pay) en Europe a été ébauché par l’EPC. Il consiste à déployer un message qui servira à avertir le débiteur qu’une facture, une prestation ou un achat doit être payé. Le message transportera le détail de la facture et les données complémentaires qui permettront lors de la validation du message de fabriquer un virement complet potentiellement très détaillé. Ce message vient en concurrence direct du SDD très peu utilisé dans beaucoup de pays d’Europe. En effet, la RTP, par rapport au SDD, s’affranchit des signatures de mandat et des questions liées aux demandes de remboursement ou à la protection du débiteur. Elle dématérialise les factures, facilite la création des messages de paiements, favorise la réconciliation comptable et transforme en virement irrévocable un paiement qui aurait pu être fait par un autre procédé révocable. La RTP fait écho au RfP (Request for Payment) en cours de développement aux États-Unis et sur le Correspondent Banking de SWIFT.

ISO 20022

Bien que distinct du SEPA, cette norme internationale continue à se répandre dans le monde. À la fois pour des paiements domestiques comme au Canada en 2016, en ce moment aux États-Unis (suivi par la NACHA), mais aussi pour les paiements internationaux comme la Russie (suivi par la ROSSWIFT et deuxième pays après les USA en nombre d’utilisateurs de SWIFT).

SWIFT, à travers le programme d’harmonisation ISO 20022 à l’échelle mondiale, abandonnera les messages MT au profit des MX pleinement conformes à la norme ISO 20022. La migration commencera en novembre 2021 pour se terminer en 2025 avec l’arrêt des MT. Cette uniformisation (dont le nom de la norme « UNIFI » est évocateur) permettra aux utilisateurs de gérer avec un seul format aussi bien un virement domestique qu’un transfert international n’importe-où sur Terre. Les pacs.008 et pacs.009, successeurs des MT103 et MT202 ont déjà été publiés par l’institution.

2019 est terminé. 2020 arrive avec des évènements politiques, des nouveaux produits et la poursuite de nombreux projets interbancaires. Les moyens de paiement sont en pleine évolution et cette dernière va se poursuivre tout au long de cette nouvelle année.

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[Episode 2] Initiation des paiements, quels parcours clients ?

[Episode 2] Initiation des paiements, quels parcours clients ?

9 janvier 2020

– 2 min de lecture

Grégoire Jahan

Poursuivons notre voyage dans le monde merveilleux de l’Initiation de Paiement.

Après les cas d’usages dans l’épisode 1 : Les Promesses de l’Initiation Paiement, Grégoire aborde la question critique de la fluidité du parcours utilisateur :

Illustration au travers de différents parcours utilisateurs…

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