recrutement

Rejoignez-nous !

Rejoignez-nous !

30 mars 2018

– 1 min de lecture

Graziella Pibiri

Directrice Ressources Humaines

Le groupe Rhapsodies Conseil recrute 20 nouveaux collaborateurs en 2016.

Nous recherchons des Consultants, Managers et Senior Managers avec des expertises technologiques et métier autour de la Transformation Digitale, l’Architecture des Données, l’Architecture SI et Technique, l’Architecture Métier, la Gestion des Risques, les Moyens de Paiement, la Monétique, le Pilotage de la Transformation, le Sourcing et la Performance Economique.

Accompagnez le développement de notre cabinet tout en faisant évoluer vos compétences.

Découvrez nos offres d’emploi.

Les autres articles qui peuvent vous intéresser

sourcing

Sourcing & Architecture : 2 stratégies au service de la performance

Sourcing & Architecture : 2 stratégies au service de la performance

23 mars 2018

– 2 min de lecture

Jean-Michel Goubert

Directeur Commercial

Sourcing & Architecture : 2 stratégies complémentaires au service de la performance

Nombreux sont les clients qui, à l’occasion de leurs projets d’externalisation, découvrent leur patrimoine applicatif. Celui-ci constitue pourtant un des éléments de calcul des coûts associés aux contrats de prestations négociés avec les fournisseurs. Comment tirer parti des opérations d’externalisation pour rationaliser son patrimoine applicatif ? et réciproquement… Entretien avec Franck Gerbier et Jean-Michel Goubert, directeurs associés de Rhapsodies Conseil.

Qu’est-ce qu’une stratégie de Sourcing efficace ?

Dans un marché fait principalement de renouvellement de contrats, nombre d’entreprises externalisent sans objectifs clairement définis ni partagés et n’ont pas toujours une vision claire de la réalité de leurs coûts.

Au-delà de la problématique unique des coûts, il est nécessaire d’identifier l’ensemble des objectifs poursuivis pour définir une stratégie de sourcing efficace (rationalisation des prestataires, recentrage sur un coeur de métier, accélération de la montée en compétences vers de nouvelles technologies, évolution vers le cloud, etc.)
Il est aussi indispensable d’établir un état des lieux de la situation selon différents axes ; qualitatif, technique, financier et organisationnel.
C’est la parfaite connaissance de la situation existante et la définition précise de la cible à atteindre qui permettront de définir la stratégie de sourcing gagnante.

Découvrez l’intégralité de l’entretien Sourcing & Architecture paru dans dans le dossier spécial « Conseil & Finance » de la revue de Polytechnique La Jaune et la Rouge.

Les autres articles qui peuvent vous intéresser

urbanisme

Pour un droit de veto de l’urbaniste

Pour un droit de veto de l’urbaniste

13 mars 2018

– 4 min de lecture

Alain Saublet

L’une des principales missions de l’urbaniste est de favoriser la souplesse d’adaptation du système d’information avec des moyens simples, peu coûteux et non intrusifs, tout en apportant une aide concrète aux équipes de projet. Traditionnellement, l’urbaniste est considéré comme un empêcheur de tourner en rond. Il est perçu comme l’auteur de chartes et de normes théoriques, que personne n’applique vraiment. Il en résulte un certain désenchantement, et un fort turn-over parmi la population des urbanistes.

Sans pour autant renier cette mission, cette tribune milite pour un urbanisme opérationnel, qui doit favoriser la souplesse d’adaptation du S.I. avec des moyens simples, peu coûteux et non intrusifs, tout en apportant une aide concrète aux équipes de projet. Exemple concret : le choix de progiciel.

Les deux missions de l’urbaniste

Pour définir le travail de l’urbaniste et ses enjeux, on a souvent recours à la métaphore de la ville. Comparaison  pertinente, même si les contraintes du système d’information sont plus ou moins faciles à contourner. En effet, s’il est plus facile d’augmenter le débit d’une ligne réseau que d’élargir une rue, les erreurs et plus encore le manque d’anticipation se révèlent souvent très coûteux… des années après.

Penser l’organisation du territoire, donc. Appliqué au SI, le problème revient à découper celui-ci en blocs à la fois suffisamment autonomes, reliés entre eux de manière efficiente, et en mutualisant au mieux les composants. Si la problématique est relativement simple pour les composants techniques – les SGBD, les middleware, le poste de travail et ses applications de bureautique – , plusieurs approches ont cours pour déterminer les frontières applicatives : par fonction de l’entreprise, par service (au sens SOA), par domaines d’objets…

Soyons humbles : il n’existe pas de réponse toute faite. Pour prendre le seul exemple du pilotage d’entreprise, il peut être judicieux soit de l’isoler, afin de mutualiser les outils d’analyse et de reporting, soit de l’intégrer aux systèmes opérationnels (ERP…) pour faciliter le processus d’analyse de bout en bout, et éviter d’alimenter de coûteux datawarehouses. Sur ce point, le discours des éditeurs, variant au gré des alliances, n’éclaire pas vraiment les choix.

Pour noble et vitale qu’elle soit, cette première mission de l’urbaniste rencontre des limites d’application : tout d’abord, les projets de refonte significative du SI étant rares, le chantier est perpétuel et les victoires rapides demeurent exceptionnelles. Par ailleurs, les chartes d’urbanisme sont difficilement compatibles avec la mise en oeuvre de progiciels, pour une raison bien simple : l’objectif de l’éditeur est de pouvoir mutualiser son offre vis-à-vis de clients de métiers différents, d’organisations et de stratégies différentes.

Un garde-fou : les points de précaution

A notre point de vue, l’urbaniste doit assurer une seconde mission : veiller à ce que les équipes de projet respectent le minimum de règles de conception qui permettront de faire évoluer la solution facilement, sans paramétrage ni re-livraison de code. Point important, ces règles s’appliquent aussi bien aux progiciels qu’aux développements spécifiques. Problème : ces règles sont souvent abstraites, peu parlantes pour les experts métier et les maîtrises d’ouvrage.

La solution que nous proposons est simple et rapide : au lieu de règles, l’urbaniste fournit aux équipes projet un questionnaire de points de précaution, exprimés en termes métier. Exemple : est-il possible de modifier l’identifiant d’un client sans perdre l’historique des échanges avec ce client ? Pour déployer la solution sur une nouvelle filiale, est-il possible d’ajouter une nouvelle langue sans faire appel à l’éditeur du progiciel ?

Comme on le voit, les questions sont précises, conçues pour appeler une réponse rapide et simple : par oui ou non. Chaque réponse négative identifie immédiatement un risque de rigidité, un écart par rapport à des bonnes pratiques, dont l’impact peut être immédiatement évalué par l’ensemble des parties. Les points de précaution incontournables sont priorisés d’un commun accord, en fonction du métier et des perspectives d’évolution de celui-ci : intégration de nouveaux partenaires, déploiement plausible à l’international sous 3 ans… Conséquence logique de la démarche, l’urbaniste peut aller jusqu’à exercer un droit de veto lorsque ces points ne sont pas traités de manière satisfaisante.

En pratique, nous avons pu vérifier sur le terrain que le questionnaire permettait de hiérarchiser des progiciels entre eux, et par conséquent de discriminer les moins agiles. Bien entendu, il ne s’agit que d’un élément supplémentaire de choix, mais qui contribue à objectiver la décision finale.

Quelles compétences pour l’urbaniste ?

On le devine, cette approche transforme le rôle de l’urbaniste. De donneur de leçons, il devient fournisseur de  conseil : il apporte un éclairage complémentaire, parfois décisif, sur des choix structurants. Son apport est  reconnu, facilement accepté, et contribue à valoriser la fonction.

Pour arriver à remplir ce rôle, il est souhaitable d’avoir une expertise en modélisation et en fabrication de logiciel. Des connaissances métier sont également utiles pour traduire les règles de conception en points de précaution spécifiques au contexte. Il arrive de trouver dans des appels d’offre des questions formulées ainsi : le progiciel est-il multi-devise ? Bien entendu, l’éditeur répond oui. Dans le détail, même dans des domaines métiers aussi banalisés que la comptabilité, le traitement multi-devise varie d’un progiciel à l’autre. L’urbaniste est là pour affiner la question : le progiciel permet-il à un client de régler dans plusieurs devises, d’être titulaire de plusieurs contrats dans des devises différentes ?

Ne rêvons pas : le droit de veto de l’urbaniste n’est pas pour demain. Rares sont les urbanistes à disposer de budgets autonomes, d’équipes de conseil opérationnel à même d’apporter un support aux équipes de projet. Ce que nous proposons ici n’est qu’un modeste petit pas vers un renforcement légitime de l’autorité de l’urbaniste.