Le Visual Programming part à la conquête des DSI

Le Visual Programming part à la conquête des DSI

22 octobre 2024

Architecture

Clément Lefranc

Senior Manager Architecture

Le NoCode Summit 2024 en a été la vitrine et s’est révélé fort intéressant par bien des aspects :

Si vous parlez de NoCode/LowCode…un vaccin des dernières tendances vous sera bénéfique.

NoCode, démarrant par une négation, n’est pas vendeur, braque les développeurs avec pour conséquence un frein à l’adoption de ces technologies…Alors même que le “NoCoderequiert des compétences fondamentales telles que la logique et l’algorithmie. Le “LowCode” quant à lui requiert parfois de coder concrètement pour couvrir le cas d’application souhaité.

Désormais, il conviendra de parler de :

Il s’agissait ici de la troisième édition du Summit, et une belle montée en maturité (Prod ready) des acteurs a été constatée, ne serait-ce que de part leur adoption par des Grands Comptes (ex : BRED, System U, BNPP, Docaposte, CDC, Europ Assistance, LCL, L’Oréal, BPI France) qui témoignent de retours d’expériences très positifs.

Vous constaterez sur les affichages de sponsoring du foisonnement de solutions. Nous assisterons avec quasi certitude à une consolidation de marché dans les années à venir car plusieurs solutions se concurrencent sur les mêmes positionnements, avec bien évidemment des particularités.

Voici un aperçu des différents positionnements constatés :

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Source : Kevin Ku – Pexels

Le choix de l’une ou l’autre des solutions doit se faire de façon éclairée avec une liste de critères / contraintes bien établie, dont voici un petit extrait :

Des stacks commencent d’ores et déjà à se démarquer via les témoignages :

Se lancer dans l’aventure Visual Programming, c’est être conscient des problèmes que vous rencontrez et des bénéfices qu’ils peuvent vous apporter :

Le NoCode ne rime pas avec NoMethodology. Qu’il s’agisse d’une démarche tactique ou stratégique, il y a des clés de succès :

Toute rupture technologique, tout nouvel écosystème apporte avec lui son lot de freins et de réticences:

Actuellement, moins d’un pourcent de la population mondiale sait programmer. La démocratisation et l’accessibilité introduite par le Visual Programming a le bénéfice d’ouvrir la voie à toute une Diversité de personnes en quête de reconversion.

Mais … comme le souligne très justement Jean-Marc Jancovici également le net inconvénient et le risque majeur d’accentuer significativement une prolifération applicative avec des services digitaux futiles et inutiles. Sur notre planète à ressource finie, le numérique représente 4% des gaz à effet de serre (GES), cette débauche de moyens (énergétiques et intellectuels) sur ces sujets ne fait qu’accroître exponentiellement les usages digitaux… et leurs impacts.

Derrière mon clavier, je visual programme avec modération et sobriété. La consommation digitale excessive est dangereuse pour la planète, ceci est un message de Rhapsodies Conseil.